Mollets ronds : quelles boots fourrées choisir pour ne pas être comprimée ?

L’arrivée des premiers frimas déclenche une envie irrésistible de confort et de chaleur douillette pour nos pieds. Mais, pour les femmes possédant des mollets ronds ou athlétiques, l’achat de chaussures d’hiver n’est pas toujours évident. Alors que le mollet a besoin d’espace pour ne pas être comprimé, l’épaisse doublure en laine ou en synthétique, elle, vient grignoter de précieux millimètres à l’intérieur du soulier.

Ainsi, l’essayage vire souvent à la déception avec des fermetures éclair qui bloquent ou une sensation d’étau insupportable au bout de quelques pas. Pour changer cette réalité, voici les astuces qui vous permettront de trouver la paire idéale.

Privilégier les tiges basses pour libérer le mollet

La stratégie la plus efficace pour contourner le problème de compression consiste tout simplement à éviter la zone critique. En réalité, le muscle du mollet commence généralement à s’élargir quelques centimètres au-dessus de la cheville.

Par conséquent, optez pour des modèles à tige basse (souvent appelés low boots ou mini). En effet, ces chaussures s’arrêtent juste légèrement en dessous de la malléole et laissent ainsi votre jambe totalement libre de ses mouvements.

Concernant les boots et bottines fourrées femme, cette coupe courte est particulièrement tendance et flatteuse. Visuellement, elle dégage en effet la cheville et évite l’effet « bloc » qui a tendance à tasser la silhouette. Ainsi, vous profitez de la chaleur de la fourrure autour du pied là où vous en avez le plus besoin, sans subir la moindre pression sur le galbe de votre jambe.

Miser sur les systèmes de laçage ajustables

Si vous souhaitez une chaussure qui monte un peu plus haut pour protéger votre cheville des courants d’air, le système de fermeture devient le critère le plus important. Contrairement aux modèles à enfiler d’un seul bloc, les bottines à lacets offrent une modularité incomparable.

Le laçage permet en effet de gérer manuellement le volume de la tige et de l’adapter au millimètre près à votre anatomie. De fait, vous pouvez desserrer les cordons sur le haut de la chaussure pour créer une ouverture évasée en forme de V.

Se tourner vers des matières souples comme le daim

Le choix du matériau joue un rôle capital dans votre ressenti immédiat et sur le long terme. Alors que les cuirs vernis ou les matières synthétiques bas de gamme agissent comme des carcans inflexibles qui coupent la circulation sanguine, les peaux naturelles possèdent une élasticité bienvenue.

Le daim, le nubuck ou la peau de mouton retournée sont donc les meilleurs amis des pieds forts et des mollets ronds. En réalité, ces matières ont la capacité unique de se détendre sous l’effet de la chaleur corporelle et de la pression mécanique de la marche.

Au fil du temps, la chaussure va littéralement se mouler à la forme de votre pied et de votre bas de jambe et agir comme une seconde peau.

Anticiper la perte de volume due à la doublure

Attendu que la fourrure intérieure occupe un volume conséquent dans le chaussant, la place restante pour votre pied et votre cheville est mécaniquement réduite. Si bien que votre pointure habituelle risque de s’avérer trop juste, ce qui peut créer une pression globale qui se répercutera jusqu’au mollet.

Il est donc vivement recommandé de choisir une pointure, voire une pointure et demie au-dessus de votre taille standard. Cela dit, ce surplus d’espace permettra non seulement à vos orteils de bouger, mais offrira aussi plus d’aisance au niveau du cou-de-pied et de la cheville.

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